L’actuel maire de Clamart ne supporte guère la critique et se permet d’user de l’action en diffamation à mon encontre, aux frais des Clamartois-es.
Goutant peu un article que j’avais écrit pour l’association Agir Pour Clamart sur la sécurité, qui mettait en cause ses choix budgétaires et leurs incidences sur le personnel municipal en état de souffrance, il m’avait poursuivie en diffamation, faisant prendre en charge cette procédure par la ville.
Le tribunal lui a aujourd’hui asséné un cinglant cours de droit, l’engageant à respecter le débat politique :
« Si ce billet politique est très critique sur les conséquences des choix du maire, il n’impute pas au maire de fait précis qui puisse faire l’objet de preuve dans un débat judiciaire mais exprime une opinion sur les conséquences indirectes d’un choix politique dont l’auteur du billet estime qu’il a entraîné des licenciements et de la souffrance au travail, incluant des suicides et tentatives de suicide.
Dès lors, les propos, aussi désagréables qu’ils puissent être pour la partie civile, ne présentent pas un caractère diffamatoire ».
Clairement, ce type d’action vise à tenter de bâillonner l’opposition. Elle est d’ailleurs très couramment pratiquée dans notre département par les élus LR, tels M. Aeschlimann à Asnières, Mme Ceccaldi-Raynaud à Puteaux, Mme Goueta à Colombes, souvent en pure perte.
Mal en a pris à l’actuel maire de Clamart également. Il devrait pourtant savoir que je ne suis guère sujette à l’intimidation et que je défendrai toujours le personnel municipal, en continuant de m’opposer à ses choix politiques néfastes.
Pour information, cette vaine procédure bâillon aura coûté aux Clamartois-es 8 000 euros de consignation versée pour me poursuivre et les honoraires d’avocats de M. Berger.
Delphine KRUST
Présidente
Retrouvez ici le fameux billet qui fâche l’actuel maire de Clamhttp://www.agirpourclamart.fr/2016/02/07/la-securite-a-clamart-nos-propositions-concretes/art :