Décidément, la parole fétide se libère chez les adjoints du maire de Clamart.
La veille du 15 août 2016, un conseiller municipal LR de Clamart s’était lâché sur Twitter à propos du port du Burkini à la plage, insultant les femmes qui le portent avec des rapprochements abjects : « mazout, marée noire, pollution ».
Cet élu de la république a manifestement outrepassé la ligne rouge en qualifiant les femmes de déchets. Il s’est placé de ce fait hors de nos institutions républicaines. Nous ne pouvons accepter que les élus participent de cette libération de la parole insultante, dans le climat et le contexte actuels.
C’est pourquoi nous avons immédiatement demandé à cet élu de démissionner de ses fonctions et de présenter des excuses à ses administrés et interpellé l’actuel maire, M. Berger à condamner ces propos.
Mais l’édile n’a pas réagi et, depuis, M. Sevin a gravement récidivé en tenant des propos ouvertement racistes, revendiquant le caractère génétique de sa descendance gauloise. On connaît toutes et tous les fondements et conséquences de cette théorie de génétique de la race et de ses origines pures (colonialisme, esclavage, nazisme, apartheid…), opposées à un prétendu envahisseur.
Nous appelons le maire de Clamart à retirer à cet élu sa délégation aux anciens combattants, pour montrer aux habitants de notre commune que les élus, même de droite, respectent tous leurs concitoyens, quelles que soient leur religion, nationalité et opinions politiques.
Quelques heures après notre saisine de l’actuel maire et de La Presse du comportement de cet adjoint, ce dernier s’est fendu d’un tweet sobre d’excuse pour ses propos sur le Burkini. Nous ignorons quel est le degré de sincérité de ce message, vus les propos tenus mordicus par cet élu LR cet été. Le risque de perte de sa délégation aux anciens combattants a pu peser cet autonome.
En tout état de cause, nous veillerons à ce que plus jamais cet élu ne tiennent de tels propos, ni sur les réseaux sociaux, ni ailleurs.
AgirpPourClamart