Le 4 septembre 2015, la veille de la manifestation des parents d’élèves qui devait réunir 3 000 personnes dans les rues de Clamart pour protester contre l’explosion des tarifs périscolaires décidée par M.Berger, un parent d’élèves avait été agressé par 2 agents du service de la police municipale qui retiraient une banderole d’appel à la manifestation. Ignorant leur fonction, le père de famille venu chercher sa fille, était intervenu. Mal lui en avait pris : plaqué au mur, menaces de mort, 3 semaines d’ITT.
« 10 mois de prison ferme pour l’un, 8 mois avec sursis pour l’autre, 3 500 euros de dommages et intérêts »
Le 13 avril dernier, le tribunal correctionnel de Nanterre les A condamnés à de lourdes peines : 10 mois d’emprisonnement ferme pour l’un, 8 mois avec sursis pour l’autre, et 3500 € de dommages et intérêts. Le jugement n’est pas définitif à ce jour.
Depuis cette agression, le maire n’a pas réagi, s’est contenté de louer l’exemplarité de la police municipale.
Aujourd’hui, face à l’émotion des Clamartois-es qui découvrent cette affaire, sa seule préoccupation consiste à tenter de dédouaner cette police.
Il soutient ainsi que ces 2 agents ne n’étaient que médiateur et réaffirme dans l’édition du Parisien 92 sa confiance en cette police municipale.
« Des agents placés sous l’autorité directe du chef de la police municipale et du maire »
Mais il oublie ce faisant de reconnaître qu’ils sont totalement intégrés au service de la police municipale, placés sous l’autorité directe de son chef, recruté au Plessis-Robinson, agissant sous ses ordres et ceux du …. Maire.
Il y a donc bien de graves dysfonctionnements de ce service et de la hiérarchie, du chef de la police municipale au maire, aggravés par ce déni d’aujourd’hui.
« Pas même un mot pour le parent d’élèves victime »
Depuis la commission des faits, en septembre 2015, aucune mesure n’a été prise par le maire : ni suspension des 2 agents, ni enquête, malgré nos demandes d’intervention. Pas même un mot pour le parent d’élèves victime des agissements des agents de la police municipale.
Nous demandons de nouveau à la Procureur de la République de Nanterre une enquête administrative sur cette police municipale, lourdement armée, et sa hiérarchie.
Nous sommes parents d’élèves et nous sommes désemparés par la violence à la sortie de notre collège et par le laxisme de la direction.
Que nous conseillez-vous ?
La sécurité aux abords des collèges concerne de nombreux acteurs : personnels de l’établissement, académie, commune, conseil départemental, et évidement les usagers, collégiens et familles. Vous pourriez alors solliciter les fédérations de parents de d’élèves du collège pour qu’elles proposent et organisent avec toutes ces autorités, une réunion de travail en vue d’établir un diagnostic des problèmes constatés, de dégager des solutions et d’impliquer toutes les personnes concernées par ces difficultés pour une meilleure efficacité.
Evidemment, cela nécessite de la bonne volonté de chacun.
Vous pouvez nous écrire et nous tenir au courant de vos démarches par courriel : agirpourclamart@gmail.com
Bon courage !
APC
Les policiers sont ceux qui portent le plus souvent plainte pour outrage. Le Syndicat de la magistrature a condamne cette tendance, indiquant qu’elle etait aussi un moyen de « faire du chiffre »